| |

Comment l’IA Transforme la Rédaction de Blogs : Études de Cas et Exemples Réels

Points-clés

  • L’IA peut générer du contenu rapidement, mais un bon article nécessite un prompt bien conçu et une intervention humaine.
  • La meilleure approche combine la génération de contenu par l’IA avec un « micro-management » humain pour affiner le résultat.
  • La mise en page et l’optimisation pour la lecture en diagonale sont cruciales pour rendre le contenu attrayant et lisible.

ChatGPT est-il vraiment le Graal de la création de contenu ou juste un énième gadget technologique survendu ?

Peu importe ce qu’on en pense, ChatGPT est devenu un outil incontournable aujourd’hui. On n’entend parler que de ça (et au moment où j’écris ces lignes, des autres concurrents, notamment d’Anthropic et sa version 3.5 de Claude). Pourquoi ? Parce qu’il permet de faire plein de choses. Beaucoup, BEAUCOUP de choses.

Sans rentrer dans le détail, ChatGPT et consorts répondent à nos interrogations – simples ou complexes – mais savent aussi raisonner, mettre en page, analyser des documents, traduire, réécrire, synthétiser … Bref. De véritables couteaux-suisses, dotés de nombreuses fonctionnalités. Sauf que c’est aussi un sacré bazar pour s’y retrouver quand on est débutant. Par quoi commencer ? Comment s’y prendre ?

C’est là que j’entre en scène. Moi-même novice en IA et en blogging (oui, oui, je débute) je suis un peu perdu devant la montagne de choses à faire pour produire du contenu de qualité à l’aide de l’IA.

Youtube est en effervescence et fourmille de vidéos sur le sujet. Il en existe des milliers qui nous promettent de devenir des génies de l’IA en 5 minutes chrono. Qui d’écrire un mail, qui d’un article, qui d’un livre. Et d’améliorer notre productivité de 10000% ou de devenir millionnaire en 3 jours.

Mais les résultats sont rarement convaincants, vous ne trouvez pas ?

Alors pour démêler le vrai du faux j’ai voulu me lancer dans une expérience un peu méta (non, rien à voir avec Facebook) : utiliser ChatGPT pour écrire un article … sur l’utilisation de ChatGPT pour écrire des articles. Avouez que c’est un peu tordu comme idée, non ?

Dans cet article, on va explorer ensemble les possibilités de ChatGPT, tester différentes approches, et voir si on peut vraiment créer du contenu de qualité sans pour autant perdre notre voix et notre style. On va rigoler, on va pleurer (de rire, j’espère), et surtout, on va apprendre.

Précision : Toute l’étude de cas a été réalisée à l’aide de ChatGPT-4o.

Première tentative (dite de « l’approche naïve »)

Alors, on commence par quoi ? Eh bien, pourquoi se compliquer la vie ? J’ai eu cette idée de génie (ou pas) : demander directement à ChatGPT de nous pondre un article complet. Après tout, s’il est si intelligent, il devrait pouvoir le faire, non ? J’imaginais déjà le temps que j’allais gagner, les milliers d’articles que j’allais pouvoir produire, ma future vie de blogueur millionnaire… Bref, j’étais plein d’espoir.

Je résume : j’écris ma requête, je vais me faire un thé, et à mon retour, un article parfait m’attendrait, prêt à être publié. HA HA HA (→ rire jaune).

Voilà ce que j’ai obtenu (accrochez-vous, ça envoie du lourd).

Bon, ce n’est pas idéal. Pas vraiment le chef-d’œuvre que j’espérais. Personnellement, je ne publierais pas ça en l’état, c’est très succinct. Prenez par exemple :

6. Optimisation SEO

L’optimisation pour les moteurs de recherche est essentielle pour attirer du trafic vers votre blog. Utilisez l’IA pour intégrer des mots-clés pertinents, optimiser les titres et les sous-titres, et rédiger des méta-descriptions efficaces. Certains outils d’IA peuvent également analyser votre contenu pour s’assurer qu’il est bien référencé.

Wow, merci Captain Obvious ! Et comment je fais pour « optimiser les titres » exactement ? Il aurait tout aussi bien pu me dire de « faire du bon contenu pour avoir plus de lecteurs ». Ou mieux, « respirez pour rester en vie ». Duh.

Le problème, c’est que ces conseils sont tellement génériques qu’ils en deviennent inutiles. Manifestement, demander à ChatGPT d’écrire un article complet d’une traite n’est pas efficace. Tiens, ça me rappelle vaguement quelque chose … n’aurais-je pas parlé de la façon de traiter les tâches complexes dans un précédent article ? 🤔

Bon, visiblement pour obtenir quelque chose d’utile, il faut être beaucoup plus spécifique dans nos demandes. Tentons une approche un peu plus sophistiquée et saupoudrons le tout d’un peu de prompt engineering.

Deuxième tentative

Après ce premier flop monumental, il était temps de me sortir les mains des poches.

J’ai donc relu mes propres guides sur « le bon usage de ChatGPT » pour me rafraîchir la mémoire, puis j’ai décidé de découper la tâche « Rédiger un article » en plusieurs sous-tâches. Pourquoi donc me direz-vous ? Car ChatGPT est bien meilleurs lorsqu’on lui demande d’effectuer de petites tâches bien précises plutôt que de grosses tâches trop complexes.

Hé ! ça tombe bien : dans la première tentative, ChatGPT nous a gentiment servit une liste – générique, certes, mais une liste tout de même – d’étapes à suivre.

  1. Choisir l’outil d’IA. Facile, on utilise déjà ChatGPT.
  2. Générer des idées de sujets. On va zapper celle-là aussi, vu qu’on a déjà notre sujet.

On passe donc directement à l’étape 3 :

  1. Créer un plan détaillé. Là, j’ai demandé à ChatGPT : « Je souhaite rédiger un article de blog sur « Comment rédiger un article de blog avec l’IA ». Propose moi un plan. »

Jusque là, pas de soucis. Il m’a produit un plan pas trop mal.

  1. Rédiger les parties. Le truc, c’est de demander à ChatGPT de rédiger une seule partie par réponse.

J’ai donc passé un petit moment à jouer au ping-pong avec ChatGPT : « Rédige l’introduction« , « Rédige la partie 1« , « Rédige la partie 2« , etc. Et voilà le résultat … Après avoir assemblé toutes les parties, tenez-vous bien, on a un article de 2819 mots !

Voyons voir… La structure est plutôt pas mal, l’article couvre bien le sujet. Il parle des outils, de la planification, de la rédaction, et même de l’éthique. L’article présente les avantages de l’IA tout en soulignant l’importance de l’intervention humaine, offrant ainsi une vision nuancée du sujet. Bref, sur le principe, ça a l’air pas mal.

MAIIIIIIIIIIIIS (oui, avec plein de I, parce que c’est un gros MAIS)…

C’est chiant. Et long. En fait, le ton est morne donc l’article paraît long.

« Les modèles de langage comme GPT-4, développés par OpenAI, sont capables de produire du texte cohérent et contextuellement pertinent en réponse à des prompts (instructions textuelles). Ils utilisent une architecture basée sur des réseaux de neurones pour prédire la probabilité des mots suivants dans une séquence, permettant ainsi de créer des phrases, des paragraphes, et même des articles entiers qui semblent avoir été rédigés par des humains. »

Zzzzz… Pardon, je me suis assoupi en relisant. C’est factuel, c’est correct, mais c’est aussi excitant qu’un cours de latin un lundi matin à la fac. Et si on regarde dans le détail, la partie 1 est un peu hors-sujet, la partie 2.2 aussi et la conclusion apparaît deux fois !?

Et ne parlons même pas du SEO. Je doute que l’article soit particulièrement bien optimisé.

Alors, que faire ? Tiens, il y a une cinquième étape dans la liste ?

  1. Révision et édition du contenu généré par IA.

Notre deuxième tentative enfonce le clou puisqu’elle nous indique dans la partie IV qu’il faut « Humaniser le contenu généré par l’IA » en « Ajoutant une touche personnelle et des anecdotes » et en « Maintenant une voix et un ton cohérent avec la marque« . Tout réécrire en somme.

Ok, merci mais non merci. Je préférerais courir un marathon en tong (… peut-être pas).

Serait-ce le moment de se retrousser les manches et de montrer à l’IA ce que nous savons faire, nous humains créatifs que nous sommes ? Ou bien y aurait-il un moyen d’optimiser les résultats de ChatGPT sans perdre mon âme (et ma santé mentale) dans le processus ?

C’est parti pour une troisième tentative … On va voir si on peut apprendre à un robot à avoir du style !

Troisième tentative

Allez. Cette fois c’est la bonne.

Auto-critique de la tentative #2

Première étape : demander à ChatGPT de critiquer l’article de la tentative précédente. On va orienter sa critique sur le style et le ton, en lui demandant des techniques qui utilisent l’IA plutôt que des modifications manuelles.

Voici ce qu’il nous propose. Et ci-dessous, un extrait (si vous ne voulez pas aller voir la conversation entière par vous-même, bande de feignants) :

Stratégie 2: Incorporation de Questions Rhétoriques et d’Appels à l’Action

Utilisez l’IA pour générer des questions rhétoriques ou des appels à l’action pour engager les lecteurs.

Prompt à utiliser :

  • « Ajoute des questions rhétoriques et des appels à l’action pour engager les lecteurs dans ce paragraphe sur les avantages de l’IA. »
  • « Peux-tu inclure des questions qui incitent les lecteurs à réfléchir sur leur propre utilisation de l’IA? »

Rien de fou, mais il y a de l’idée. En gros, ChatGPT nous incite à lui donner du grain à moudre

  1. Générer des Anecdotes et Histoires Personnelles
  2. Incorporer des Questions Rhétoriques et Appels à l’Action
  3. Personnaliser le Ton et le Style :
  4. Ajouter des Citations et Témoignages
  5. Utiliser des Scénarios et Mises en Situation

Des conseils d’écriture classiques en somme. Le problème est là, nous avons oublié la règle #1 de tout bon promptologue : être précis et donner un maximum de contexte. Un prompt imprécis donnera forcément un résultat neutre – sinon médiocre. Qu’à cela ne tienne, nous allons être précis ! Nous allons concocter un prompt ultra précis pour lui demander d’incorporer des éléments plus engageant dans l’article. Et puisque nous sommes feignants efficients, nous allons lui demander de faire lui même le prompt (technique d’auto-prompting, pour les connaisseurs).

The ultimate prompt

On commence par le petit prompt initial qui va bien :

Je veux que tu créés un prompt pour ChatGPT 4o le plus optimisé possible. Tu vas élaborer ta réponse comme cela :

1) Le Prompt : [Donne le meilleur prompt possible relatif à ma demande. Commence celui-ci en attribuant un rôle au chatbot.]

2) La Critique : [Fais une critique du prompt. Commence par donner une note de 0 à 10 sur le prompt (0 pour le plus mauvais, 10 pour le meilleur) et présente sous forme d’une courte liste les améliorations à apporter au prompt.]

3) Les Questions [Donne une liste des questions nécessaires pour améliorer ton prompt. Limite toi aux questions indispensables.]

Et voici le prompt final que m’a donné ChatGPT, après quelques minutes d’échange :

Vous êtes un expert en intelligence artificielle et en rédaction de contenu. Votre tâche est d’écrire un article de blog détaillé sur « Comment rédiger un article de blog avec l’IA ». Assurez-vous d’inclure les sections suivantes :

  1. Introduction :
    • Présentez le sujet et expliquez pourquoi l’IA est utile pour la rédaction de blogs.
    • Utilisez un ton conversationnel, décontracté et amical.
    • Incluez des anecdotes personnelles et des références de pop culture pour captiver l’intérêt des lecteurs.
  2. Choisir le bon outil d’IA :
    • Comparez les principaux outils d’IA disponibles pour la rédaction de contenu (ChatGPT, Claude, Perplexity), en expliquant leurs avantages et inconvénients.
    • Ajoutez des anecdotes ou des histoires personnelles liées à l’utilisation de ces outils.
    • Utilisez des questions rhétoriques pour engager les lecteurs.
  3. Étapes pour utiliser l’IA dans la rédaction :
    • Configurer l’outil : Donnez des instructions étape par étape et illustrez avec un scénario où un débutant configure l’outil pour la première fois.
    • Générer des idées de sujets : Proposez des méthodes et des exemples, en incluant une mise en situation où l’IA aide à trouver un sujet innovant.
    • Structurer un article : Détaillez comment organiser le contenu, avec un scénario où l’IA propose une structure pour un article complexe.
    • Affiner le contenu généré par l’IA : Partagez des astuces pour améliorer la qualité, en montrant comment un utilisateur retravaille le texte initial généré par l’IA.
  4. Exemples pratiques :
    • Donnez des exemples concrets de paragraphes ou d’articles générés par l’IA.
    • Incluez des études de cas ou des témoignages d’utilisateurs réels.
    • Utilisez des citations pour renforcer vos points.
  5. Astuces et meilleures pratiques :
    • Fournissez des conseils pour tirer le meilleur parti de l’IA dans la rédaction de blogs.
    • Ajoutez des anecdotes et des références culturelles pour rendre la lecture plus agréable.
  6. Conclusion :
    • Résumez les points clés.
    • Donnez une opinion finale sur l’utilisation de l’IA pour la rédaction de blogs.
    • Intégrez des appels à l’action concrets pour encourager les lecteurs à essayer l’IA.

Appels à l’Action Concrets :

  • Exercice 1 : Configurez un outil d’IA et générez trois idées de sujets pour votre prochain article de blog. Comparez les résultats.
  • Exercice 2 : Utilisez l’IA pour structurer un article sur un sujet de votre choix. Partagez la structure avec un ami et discutez des améliorations possibles.
  • Exercice 3 : Prenez un paragraphe généré par l’IA et retravaillez-le pour l’améliorer. Notez les changements et pourquoi vous les avez faits.

L’article doit être écrit dans un ton décontracté, engageant et amical, avec de l’humour subtil et des références de pop culture. La longueur totale de l’article doit être comprise entre 2500 et 3000 mots. Incluez des citations ou des références à des sources fiables pour appuyer vos points lorsque c’est pertinent.

Vous pouvez voir la totalité de l’échange ici si vous le souhaitez.

Pas mal, mais il y a un hic : le prompt mélange instructions de contenu et de style. On dirait que ChatGPT a un peu confondu la structure de l’article avec les consignes de rédaction.

On décide quand même de tenter le coup avec ce prompt « parfait ». Bien entendu, je vais ajouter une ligne pour préciser que nous allons faire une partie par réponse de ChatGPT, pour les raisons que vous connaissez bien désormais. Et le résultat…

Wow. Juste… wow. Mais pas dans le bon sens du terme.

Que dire ? 4580 mots. Pour commencer , il s’est complètement planté sur la consigne de base. J’ai l’impression qu’il a essayé de me faire 2500 mots … par section. Peut-être est-ce ma faute, je n’aurais pas du « découper » ma demande en plusieurs parties ? Du reste, je ne vais pas rentrer dans le détail, sachez juste que le contenu est décousu, difficile à suivre. Bref, c’est un échec → poubelle.

Bien entendu, nous pourrions regénérer une réponse (de même pour la version 1 ou 2), mais nous obtiendrions un article très similaire – donc aussi mauvais.

Par contre, le prompt initial n’est pas exempt de bonnes idées : il attribue un rôle à ChatGPT, précise le ton, la longueur de l’article, demande des citations / références … et même, dans les itérations précédentes, il s’intéresse au public cible de l’article (pour une raison que j’ignore cela semble être passé à la trappe).

Alors, que fait-on maintenant ? On ne va pas se décourager. Il est temps de passer à la quatrième tentative. Cette fois, on va s’inspirer de ce qui se fait ailleurs. Après tout, pourquoi réinventer la roue quand on peut apprendre des autres ?

Préparez-vous pour la suite. On passe du mode « IA naïve » au mode « IA éduquée ». Qui sait, on finira peut-être par obtenir un article qui ressemble à quelque chose !

Quatrième (et dernière) tentative : version « éduquée » (avec de vraies infos trouvées sur le net)

Bon, après ces trois tentatives infructueuses, j’ai décidé de faire ce que tout bon blogueur désespéré fait quand il est à court d’idées : je suis allé fouiner sur internet.

Quelques vidéos YouTube, une plongée dans les abysses de Reddit, et un petit tête-à-tête virtuel avec Claude.ai plus tard …

… voilà ce que j’ai déniché dans ma quête :

L’IA a tendance à produire des résultats prévisibles et un peu robotiques. Pour humaniser le contenu, il faut y ajouter une touche personnelle : des exemples concrets, une anecdote, une opinion … Mais pour un débutant comme moi, modifier un texte généré par l’IA sans en casser la structure ou le rythme, c’est un peu comme essayer de faire un château de cartes avec des gants de boxe.

Une solution proposée serait d’ajouter une partie entièrement rédigée par un humain à la fin de l’article. Mais soyons honnêtes, ça ne rend pas pour autant la lecture du reste plus agréable.

Quoiqu’il en soit, créer un excellent prompt de départ est crucial. Il faut donner un rôle à l’IA, bien sûr, mais aussi fournir un maximum de contexte : le sujet, le nombre de mots, le public cible … sans oublier des instructions précises sur le ton et le style. Et quand je dis précises, je ne plaisante pas. A votre avis, quel résultat sera meilleur ?

« Écris un article informel et décontracté » vs « Écris un article :

  • concis, avec le moins de superflu possible
  • avec un style conversationnel et un ton enthousiaste, utilisant l’humour
  • dynamique, en variant la longueur des phrases et des paragraphes
  • utilisant des sous-titres intriguants pour captiver le lecteur »

Vous voyez l’idée ? Votre prompt devrait être complet, mais pas trop complexe. ChatGPT n’aime pas trop les romans-fleuves en guise d’instructions.

Une fois le bon prompt en main, la rédaction suit plus ou moins le processus qu’on a déjà exploré :

  • Recherche (on utilise ChatGPT pour creuser et poser des questions)
  • Définition du sujet et du message principal
  • Demande d’une structure à ChatGPT
  • Rédaction des parties une par une

Mais voilà le twist : on passe en mode micro-management avec ChatGPT. Jusqu’à présent, nous nous sommes contentés de lui demander d’écrire les parties une par une et de les coller bout à bout. Mais n’oublions pas qu’il s’agit d’une IA générative et conversationelle ! Si une partie ne nous plaît pas ou si on veut la rendre moins mécanique, on peut simplement le lui demander. C’est là que ça devient intéressant : pas besoin de réécrire en espérant ne rien casser, on guide ChatGPT pour qu’il ajuste le tir elle-même.

Ce faisant, on se retrouve plus dans un rôle de chef d’orchestre que d’écrivain. L’IA fait le gros du travail, mais c’est à nous de réfléchir en amont pour bien orienter son travail. C’est un processus créatif et stratégique, qui peut alléger la corvée de la rédaction pour ceux qui souhaitent s’exprimer mais qui n’ont pas forcément d’attirance pour l’écriture.

Une fois que toutes vos parties sont nickel chrome, il reste encore une étape cruciale : rendre tout ça lisible pour des humains normaux (personne n’aime les murs de texte, pas même les maçons).

Pour rendre l’article agréable à lire, il faut penser à la mise en page. Les internautes ont tendance à scanner la page plutôt qu’à la lire en détail. Il faut donc capter leur attention avec une mise en page attrayante :

  • Utiliser des blocs de citations pour les déclarations importantes
  • Incorporer des images, des tableaux, des listes
  • Diviser les longs paragraphes
  • Jouer avec les couleurs (de police, de fond, de bordure …)

L’idée, c’est de faire en sorte que même les gens qui « scannent » la page trouvent quelque chose qui les accroche.

Bref, j’ai appliqué tous ces conseils de dingue et… tadaaaa ! Voilà le résultat final. Allez-y, jetez-y un œil. Je vous attends ici, je ne bouge pas.

Alors, qu’en pensez-vous ? On est loin du texte robotique du début, non ? Comme quoi, même un blogueur novice peut apprendre à dompter l’IA. Qui sait, peut-être que mon prochain article sera écrit par une IA prétendant être moi prétendant utiliser une IA.

Bonus point

Un dernier point intéressant : lors de mon échange avec Claude, il m’a suggéré de scénariser les articles pour les rendre plus attrayants. L’idée serait de créer plusieurs personnages qui discutent ensemble d’un sujet, puis de demander à l’IA de transformer cette discussion en article. C’est une piste fascinante que j’explorerai sûrement dans un futur proche.

Conclusion du mot final de la fin

Que faut-il retenir de notre aventure dans le monde de la rédaction assistée par IA ?

Voici les points clés :

  1. L’IA peut vraiment nous aider à produire du contenu rapidement. Mais attention, faire du bon contenu nécessite un bon prompt. Et ça, ça ne s’improvise pas.
  2. Créer un bon prompt, c’est une démarche itérative. C’est un processus itératif, mes amis. On essaie, on se plante, on réessaie jusqu’à trouver l’équilibre !
  3. Pour guider efficacement l’IA, il faut avoir au moins des connaissances minimales sur le sujet en question. Difficile de demander à ChatGPT de pondre un article sur le SEO si vous pensez que c’est une marque de voiture …
  4. Demandez à l’IA de challenger vos prompts, vos textes, voire ses propres réponses. C’est un excellent moyen d’obtenir des résultats corrects, même quand on débute.
  5. L’expérience fait la différence. Sans surprise, à armes égales, un écrivain pro utilisant l’IA fera toujours mieux qu’un débutant.
  6. Les bons prompts, c’est comme les bonnes recettes de grand-mère : ça se partage. N’hésitez pas à utiliser les miens, à les triturer, les transformer.Les bons prompts peuvent être partagés et utilisés tels quels. N’hésitez pas à utiliser les miens, et même à les modifier si nécessaire. L’important est d’expérimenter !

En fin de compte, les IA génératives sont des outils fascinants qui peuvent grandement nous assister dans la création de contenu. Mais rappelez-vous, c’est votre touche personnelle et votre créativité qui feront toute la différence. Alors lancez-vous, expérimentez, et surtout, amusez-vous dans ce processus d’apprentissage !

Bonne rédaction à tous, et que l’inspiration soit avec vous !

Publications similaires

Un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *